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parcours

Mise à jour des liens vidéos - Octobre 2023

Publié le par André Le Goff

Cliquez sur les liens concernés :

 

Les limites du blog m'obligent à supprimer les années 2020 et 2022. Vous pouvez retrouver ces liens, en faisant une requête en entrant le mot vidéo dans la rubrique de recherche.

La numérotation est en revanche conservée.

 

39 - Test nouvelle route via le Cydel pour rejoindre Calce depuis la D 614 et la D 616 A

40 - Test nouvelles routes en Fenouillèdes autour de Lansac et Maury

41 - Test voie verte de l'aéroport

42 - Test route à travers l'écoparc éolien de Calce depuis Pézilla la Rivière

43 - Sortie ACP du 28 03 023 : les Fenouillèdes secrètes avec Jean-Michel

44 - Sortie ACP du 9 04 23 : Foncouverte par une sortie écourtée

45 - Sortie ACP du 20 04 23 : encore Foncouverte par St-Michel et retour par Bataille/Caladroi

46 - Sortie à la journée ACP du mercredi 26 04 23 : à travers les éoliennes et tour de l'étang du Barcarés, via les belles voies vertes

47 - Sortie à la journée ACP du 18 05 23 : à travers Aspres et Riberal

48 - Test voies nouvelles transfrontalières (St-Marti de Fenollar, Banyuls/Paulilles 1ère partie, Vallée Heureuse Sorède), le 28 05 23

49 - Test voie nouvelle Maury/Estagel, via les Mas Amiel et St-Roch, le 7 06 23

50 - Sortie dominicale ACP du 11 06 23, au coeur du Conflent

51 - Sortie ACP à la journée du 16 06 23 : balade transfrontalière depuis Le Boulou et test intégral de la nouvelle voie verte Banyuls/Paulilles

52 - Sortie ACP à la journée du 15 07 23 : cols de Llinas et de St-Louis via Bugarach, et retour caniculaire par la nouvelle voie verte Maury/Mas Amiel

53 - Test du col de Tossa, 1.5 km juste après le col de la Llose, découverte du terrain militaire, ses casemates, ses vieux chars

54 - Sortie ACP du dimanche 30 07 23 : col du Fourtou, via la voie verte de Céret et Taillet

55 - Sortie ACP à la journée du 10 08 23 : à la conquête de l'Ouest (Aussières)

56 - Sortie V.I.P à la journée du 12 10 23 : escapade en Catalogne Sud avec Francis et Richard

 

 

Publié dans Parcours

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Analyse cyclo-touristique et holistique d'un parcours entre ruralité et plaine du Roussillon : écologie, enjeux économiques.

Publié le par André Le Goff

A chacun son plaisir en vélo. Dans notre club, deux grandes catégories d'adhérents y pratiquent notre sport favori. D'une part, les cyclo-sportifs, à la recherche de sorties mixant longues distances et vitesse, d'autre part, les cyclo-touristes, plus enclins à la découverte des beaux paysages de notre magnifique département des Pyrénées Orientales. Loin d'opposer les deux visions, ce post dans notre blog, vise à promouvoir une culture cycliste fondée sur nos rapports entre les territoires traversés, souvent bien singuliers dans leurs configurations, leurs économies, leurs identités, et par ailleurs, avec les grandes problématiques surtout écologiques, mais aussi économiques, toutes porteuses de changements importants en cours.

A titre d'exemple, je l'illustre à travers ce parcours très diversifié, entre des territoires ruraux entre les vallées de la Têt et de l'Agly, d'une part, et la plaine du Roussillon, d'autre part.

Partons d'un départ de Millas. Déjà l'urgence écologique et économique est présente, abondamment commentée dans la presse ces jours-ci. Commençons par des photos de juillet 2022, et de 2020 :

La fontaine du Roy, désormais ne coule plus. Issue d'un puits artésien, aucun robinet existe. Si elle ne coule plus, c'est donc que la nappe artésienne est à sec. Les enjeux économiques dans le secteur, en particulier dans les vergers, sont forts. C'est aussi un point d'eau fraîche en moins pour nos randonnées. 

Le thème de la sècheresse est effectivement en train de prendre une place essentielle dans nos préoccupations, en l'absence de projets de désalinisation de l'eau de mer, pourtant abondante dans notre département (ce qui impacterait, par contre, le coût de production, et donc de nos factures d'eau).

A Millas, comme à Vinça ou Caramany, les lacs et plans d'eau sont presque à sec : 

Ces 2 photos : des images du passé ?

Poursuivons sur Pézilla la Rivière et sur Calce à travers l'écoparc éolien :

Avec une puissance de 96 MW et 35 turbines, ce parc, décrit à son inauguration en 2016 comme le plus puissant de France, dessert l'agglomération perpignanaise. Sa belle traversée nous immerge dans les enjeux écologiques du moment, d'autant plus que les projets en mer sont en cours. A peine plus loin, le croisement des lignes à haute tension, nous renvoie au projet contesté des nouvelles lignes entre Tautavel et Maury, qui doivent permettre de rediriger la production excédentaires des éoliennes de la vallée de l'Agly, vers Perpignan.

Vers Calce, où se trouve un des lieux emblématiques viticoles des P.O, le domaine Gauby, on parcourt des vignes qui nous renvoie à un des points forts de la Catalogne Nord, et sa culture au sens large, de raisins de qualité, très sensibles, comme les vergers de la Têt, au réchauffement climatique. Entre gel possible et sècheresse, nos pensées vont vers les travailleurs de la vigne, que l'on croise souvent dans nos randonnées, tant dans les terres, que sur la route avec leurs tracteurs. Et souvent, nous les saluons, rares êtres humains rencontrés dans l'arrière-pays. Respect !

Arrivé à Espira de Agly, point d'intersection, les vignes sont aussi omniprésentes. Encore très présent, et ayant aussi fait l'actualité, des panneaux interpellent sur l'opposition au projet d'implantation d'une usine de fabrication d'enrobé. La protection de l'environnement, et encore ici, la protection de la vigne, préoccupent les riverains. En direction de Montpins, on franchit une première fois l'Agly, au niveau particulièrement bas.

Dans l'ascension du Pas de l'Echelle, on n'est pas étranger à la présence imposante des carrières, d'autant plus qu'ici aussi, l'actualité est encore présente avec la fin de celle de Vingrau, puisque la société "La Provençale" ne pourra pas exploiter la partie relative au carbonate de calcium.

Avec la descente sur Opouls, on entre dans une zone singulièrement exposée aux incendies, autre fléau accentué par sècheresse, en témoigne la saison 2022, avec une des zones, avec Salses, qui ont subi les plus gros dégâts. Par contre, ce village, vit le miracle de l'eau. C'est une exception dans le département. Son alimentation provient d'un forage à 280 m de profondeur dans la mer souterraine des Corbières qui s'étend de Salses le Château à St-Paul de Fenouillet. Deux photos illustrent autrement ce village, dont le restaurant très apprécié par les cyclos de l'ACP, dont le G2. L'autre photo se situe sur la route de Salses, lieu de repos avec un beau crucifix.

Désormais, il s'agit de rejoindre la plaine du Roussillon. C'est la descente vers Salses le Château, en passant encore une fois via les carrières qui laissent largement leurs traces sur le bitume.

Sur le trajet, un peu loin de son touristique château, mais aussi de la Font Estramar, l'exurgence qui alimente l'étang de Leucate, le cyclo passe devant l'ancien lavoir du village, témoin de l'activité des lavandières qui sont restées très actives durant de nombreuses années. En 1999, lors d'une montée à Palomère, au lavoir de La Bastide, j'avais fait la rencontre furtive d'une jeune lavandière qui trouvait un plaisir "social" de se retrouver avec d'autres pour discuter autour du lavoir.

A la sortie de Salses, il faut se diriger vers la plaine de la Salanque, via St-Hyppolite. Comment ne pas oublier qu'à partir de 1910, le "Mataburros", un chemin de fer reliait ce village au Barcarès. Le progrès s'amplifiait, après le creusement d'un début de canal imaginé par Paul Riquet, qui devait relier les étangs, à Port-Vendres. Le projet a dû être arrêté, mais ce début de réalisation a contribué à l'assainissement du village.

Comment ne pas évoquer les aventures de l'aviation civile, en abordant St-Laurent de la Salanque, avec son ancienne base d'hydravions entre 1924 et 1944. Le vélo, l'automobile, l'aviation, ont été au cœur du développement industriel du pays au début du 20ème siècle. Comme ces consœurs, communes du littoral, comment s'adapter à la sècheresse, et donc au manque d'eau potable ? Au-delà d'une sobriété aujourd'hui incontournable, de modification de nos comportements (les piscines, les jeux d'eau des zones de loisirs des campings ou des commerces outdoor, les golfs, les gazons des stades, etc.), les pouvoirs publics devront se pencher sur la réalisation indispensable d'usines de désalinisation. Malgré tous les efforts en cours et à venir, nous avons franchi un seuil qui nous emmène vers un réchauffement d'environ 1.5 à 2° à la fin du siècle.. dans le meilleur des cas !

St-Laurent, même si le village a fait la une de l'actualité en 2022 avec le grave incendie d'une maison au cœur du village, c'est aussi pour nous cyclos, un des points d'entrée de l'incontournable voie verte vers Rivesaltes ou Le Barcarès/Leucate.

Encore ici, l'Agly nous accompagne, même à un niveau préoccupant. La voie permet de passer derrière la grande zone économique de Claira, où pour les cyclos en panne mécanique, se trouve le franchisé Culture vélo ou à Rivesaltes, les cycles Moreno. Le cyclisme a aussi contribué à renforcer l'image de notre département auprès des touristes, grâce à son réseau de voies vertes, qui reste à compléter, en particulier dans le Conflent. L'image suivante prise en 2020, à l'entrée de Rivesaltes, sera-t-elle encore d'actualité en 2023, pour le niveau de l'Agly ?

Cette cité, s'appuie en notamment sur la viticulture et son célèbre muscat. Aura-t-elle suffisamment ici aussi, de ressources hydriques pour poursuivre son activité ? Faut-il réfléchir à l'adoption de ceps de vigne qui supportent les climats plus chauds (il y a même du raisin sur les hauteurs de la Réunion qui subit également une sècheresse exceptionnelle cette année, malgré ses nombreuses cascades, et une saison des pluies assez présente, ou à Rangiroa, une des îles de la Polynésie française).

Après avoir rejoint à nouveau Espira de Agly, en route vers Cases de Pene, au cœur de la contestation de l'usine d'enrobé. C'est surtout le point de départ d'une des voies vertes, les plus récentes, qui traverse les vignobles du Mas de Jau, et passe désormais devant "Ecozonia", le dernier parc animalier récemment installé qui avait fait la une de l'actualité, avec l'évasion de plusieurs loups.

 On distingue sur la gauche, l'entrée du parc animalier Ecozonia, vu depuis le passage à gué sur l'Agly. Et Le Mas de Jau, le long de la magnifique voie verte, ci-dessous. La vigne, toujours la vigne omniprésente..

Et pourtant, ce qui frappe dans le secteur des Corbières/Fenouillèdes, c'est l'abandon de plus en plus visibles de parcelles, rendues à la vie sauvage. Mutation ? Tendance au regroupement ? Absence de repreneurs ou d'héritiers prêts à s'engager ? Peur de l'avenir ? Probablement, un peu de tout ça.

Vignes que l'on retrouve entre Estagel et Montner, pour ce dernier, cru considéré comme le numéro un du département. Ici aussi, regroupement des coopératives comme dans de nombreux autres villages, difficultés de trouver de la main d'œuvre, arrachages, passage au bio plus ou moins réussi (ceux du Mas Amiel). J'ai même vu en 2020, une parcelle bio du mas pré-citée, se faire labourer par une traction chevaline. Mutation encore ?

C'est aussi Força Réal qui domine l'ensemble du parcours dans sa proximité. La photo prise dans le dernier virage à 11 % de dénivelé, renvoie au lien entre les deux vallées, avec une vue sublime sur notre Canigou. L'autre photo panoramique illustre les liens du parcours, avec une vue sur l'écoparc éolien, et la plaine du Roussillon, et son littoral.

Le massif est encore marqué au début de la descente du col de la Bataille, sur la gauche, des traces de l'incendie de juillet 2022. Encore le réchauffement climatique.

En conclusion, une question nous taraude : Richard pourra-t-il-t-il continuer à s'abreuver aux fontaines de notre belle contrée ? (1)

(1) Pour celle d'Ille sur Têt sur la photo, de Millas, Latour de France c'est non 😉

Pour l'été 2023, pensez aux camelback qui peuvent contenir jusqu'à 3 litres d'eau.

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Sortie à la journée du 12/05/22 pour le G1 et G2 : les Corbières d'Est en Ouest, et repas respectifs à Bugarach, pour les uns, et à St-Paul pour les autres

Publié le par André Le Goff

Belle journée malgré une marinade nuageuse jusqu'à midi. G1 et G2 sont au départ à Estagel. Quelques acquisitions récentes sont à relever. Daniel Leblanc vient d'acquérir la caméra GoPro 9.  C'est une bonne chose pour le G2. Bravo pour l'initiative. Par ailleurs, Gérard est fier de son porte vélo flambant neuf.
Pour singer le club med, 14 G.M (gentils membres... de l'ACP) étaient au départ pour un chemin commun jusqu'à Tuchan, où nous avons dégusté un bon café offert par le club. Merci Gérard.
 

Les photos et vidéos n'ont pas manqué entre Cathy, Bernard, Bruno, et votre serviteur.  Après Estagel, dans la première côte, Daniel Leblanc a un petit souci, sans gravité. Il nous rejoint rapidement. D'autres du G1 se sont trompés au rond-point de la nouvelle déviation d'Estagel, et ont failli partir dans l'autre sens. Ce n'est pas la seule erreur de la journée.
Donc à Tuchan, séparation des groupes. Le G2 fera le même parcours jusqu'à Cubières, pour ensuite rejoindre les gorges de Galamus, et savourer un bon repas à St-Paul de Fenouillet. Les mines réjouies sur les photos en témoignent. 

 

A Cucugnan, Bruno et Catherine, mue par leur curiosité, s'écartent de la route principale, pour rentrer au cœur du village : des pentes à 15/20 % les accueillent. Zig Zag garantis !!!

Il paraît que Bruno s'est confessé auprès du curé, pour avoir trop sprinté aux panneaux des villages...😂

Après Duilhac, au croisement de Rouffiac, Daniel, André, Gérard prennent à tort, la direction de ce dernier village. Nous les attendons et après appel téléphonique ils retrouvent le bon chemin. La nature est encore bien verte, et les paysages sont au top, dans ces Corbières minérales.
Le col d'En Guilhem est avalé à un bon rythme, et la descente vers Cubières, encore sous la grisaille, laisse entrevoir le début du court mais assez raide du col de Bancarel. Gérard, mène ensuite le train lors de l'ascension du col de Llinas. Je le rejoins vers le sommet, et le reste de l'équipée du G1 n'est pas très loin. Bravo les gars, vous vous êtes battus comme des lions !!!
Descente tranquille vers Bugarach. Nous trouvons assez facilement le chemin du restaurant "La ferme de Janou". Chemin, car de l'entrée de la propriété jusqu'à l'accès au restaurant, nous devons grimper 150 m un single, comme ils disent en VTT, en terre carrossable. Pas de crevaison, c'est le principal.
Le cadre est sympa, et le jeune patron, très professionnel. On s'installe sur un salon de jardin, sur fond vert de fausse pelouse, qui incite Daniel et Bruno à se livrer à des étirements. Bière et sodas, inaugurent donc un long parcours gustatif convivial, à qui on peut livrer franchement, un grand satisfecit : menu à 23 € généreux, frais, succulent, authentique, café offert, et vin abordable à 8 €, soit le prix en grande surface. Voir photo prise par Cathy. Entre la soupe garbure, le buffet salade et/ou charcuterie maison, la joue de bœuf fondante à souhait, le panacotta ou la glace, l'addition calorique menaçait la reprise de la sortie. Service un peu longuet par le propriétaire, mais la qualité a compensé très largement. A recommander sans aucun doute, même largement meilleur que les "Saveurs du Terroir", certes un brin moins cher.
 

Départ un peu tardif, mais le soleil s'est un peu levé, accompagné d'une marinade à 20 km/h environ. St-Louis est grimpé à un assez bon rythme. Chris a bien assuré, malgré une reprise progressive. Gérard est en très grande forme. Daniel s'est accroché, ainsi qu'André. Gérard et Bruno évoquent leur positionnement à ce niveau dans les près du col, lors du passage du TDF 2021. De beaux souvenirs !!! La descente est très rapide, au sens du dénivelé.
 

A Caudiès, on entame le beau et méconnu col Del Mas. C'est un peu le col de trop pour Daniel et André, mais ils s'accrochent bien, car il n'y a "que" 200 m de dénivelé à faire.
Après Fossa, toute l'équipée admire un beau taureau qui nous contemple avec contenance et placidité... Encore un bon faux plat, avant d'aborder la non moins belle descente sur St-Paul de Fenouillet, où nous nous arrêtons remplir les bidons de l'eau thermale de la Fou. Eau diurétique, mais pas fraîche. On cherche aussi, la via Ferrata que certains connaissent.
A partir de St-Paul, déserté par le G2, nous entamons la descente vers Estagel, vent contre. Gérard et Bruno assurent les relais, forts de leur forme en cyclosportive. Merci à vous deux.
A Estagel, vu l'heure tardive, pas de bière au menu. Retour à la casa pour tous.

 

Lien pour la vidéo : https://youtu.be/EvCy98fx4WY

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Strava : l'outil social et sportif adopté par 28 % des cyclistes

Publié le par André Le Goff

Selon le media "Challenges" l'application vient de lever 110 millions de dollars, faisant d'elle une licorne, avec plus de 70 millions d'utilisateurs. En France, l'application est désormais plus utilisée par des coureurs (41%) que des cyclistes (28%). Strava a connu le succès en réussissant à transformer chaque sortie en jeu. Une portion de route devient un segment avec un meilleur temps à faire chuter. Afin d'en détenir le record. Il est possible d'aimer ou de commenter les sorties sportives de votre réseau d'amis. 

Avant d'aborder la vocation sociale de Strava (en suédois, le terme signifie "lutte", "se battre pour"), il convient d'expliquer ou de rappeler les raisons de son succès, et d'abord de décrire l'outil pratique au service des sportifs, et donc des cyclistes, premier public à l'origine de sa création.

1 - La gestion des itinéraires et des performances au cœur du système :

1.1 - Des parcours facilités :

Strava est interfacé avec la plupart des applications du marché : Garmin connect, Fitbit, Runstatic, etc., quel que soit le support : ordinateur, tablette, montre, smartphone.

Par son interface très ludique, il est utilisé avant tout pour sa gestion des itinéraires. C'est cet outil que j'utilise pour tracer les parcours de l'ACP sur le blog. Je pourrais le faire aussi bien à partir de Garmin Connect, mais Strava est beaucoup plus facile à utiliser. Tout au long de la création du parcours avec l'aide de la souris, un tracé secondaire sous forme de graphique permet de voir évoluer le dénivelé. Une fois le parcours crée, il faut alors l'exporter au format de fichier GPX ou TCX, sur un de vos GPS préférés. Sur le volet cartographique, Garmin Connect, dispose pour l'instant d'un avantage : des colorisations différentes selon par exemple, les montées et les descentes, avec variation de l'intensité des couleurs selon les pourcentages.

Le tracé ainsi réalisé, vous disposez : du kilométrage total, du chrono à prévoir (le système se base sur une moyenne de vos sorties effectives passées), du dénivelé, du type de sortie (route, vtt, cyclocross). Vous pouvez aussi solliciter une aide sur des parcours populaires, sur la base des données des utilisateurs.

L'autre volet, c'est l'enregistrement de vos parcours réels effectués. La plupart des GPS du marché, effectue un export automatique de votre parcours vers Strava. En outre, si vous disposez d'une ceinture cardio-thoracique, Strava récupère automatiquement vos paramètres. Outre, les paramètres classiques, et selon votre équipement, vous disposez ainsi (avec des graphiques mesurant leur évolution le long de la sortie) : la vitesse en déplacement, les calories dépensées, votre fréquence cardiaque (max, moyenne), température, vitesse et direction du vent, capteur de puissance. Garmin connect de son côté rajoute d'autres paramètres : cadence de pédalage, fréquence respiratoire, nombre total de coup de pédales, mesure de l'effort sur une échelle de1 à 5, estimation de la transpiration et liquide consommé, allure moyenne par km.

Une "carte d'activités" permet également de voir tout l'historique des tracés effectués. Les couleurs en rouge correspondent aux parcours les plus fréquents.

 

Enfin, moyennant un abonnement supplémentaire spécifique (je sais... 🤑), vous pouvez exporter votre fichier sur l'application "Relive" qui génère une vidéo en 3 D de votre parcours, avec les photos, comme vous pouvez le voir lors des étapes du Tour de France.

1.2 - La gestion de la performance : un volet très attractif pour les sportifs

Strava découpe les trajets en segments définis par les utilisateurs. Exemple pour le col de Jou : on trouve l'appellation "Col de Jou sortie de Vernet".

Mais, si on est moins intéressé par le côté comparatif des performances, la récupération des données depuis votre GPS, et surtout avec la ceinture cardio-thoracique, prend alors tout son sens. C'est devenu une option désormais payante moyennant un modeste abonnement (59.99 € annuel, soit environ 5 €/mois).

Le paramètre de suivi principal repose sur la mesure d'effort. C'est une analyse des données relatives à votre fréquence cardiaque. Grâce au suivi de votre fréquence cardiaque lors de vos entraînements et de son niveau par rapport à votre fréquence cardiaque maximale, Strava présente une valeur pour vous montrer exactement les efforts que vous avez fournis.

Plus vous passez du temps à vous entraîner à fond et plus votre activité est longue, plus le score est élevé. La mesure d'effort s'inspire du concept de TRIMP (TRaining IMPulse) inventé par le Dr Eric Bannister. L'analyse de la fréquence cardiaque se mesure sur 5 zones :

Pour beaucoup de cyclos de l'ACP, dont une majorité sont retraités, ce paramètre de suivi est très important.

Mais Strava revêt un intérêt supplémentaire, c'est le volet social de l'applicatif.

2 - Un outil communautaire, social, entre sportifs :

Chaque sortie individuelle peut ainsi être partagée avec d'autres utilisateurs de Strava, parmi les 70 millions d'abonnés. Il faut ici signaler que la société ne commercialise pas les données des adhérents. Vous pouvez donc contacter via l'application, d'autres adhérents, collègues, amis, membres de votre club, afin de partager vos sorties. Si vos contacts sont d'accord (selon une demande "d'abonnement"), ils auront accès à vos sorties.

Sur chaque parcours réalisé, vous pouvez vous comparer avec vous-même (améliorations ou pas sur un même parcours), avec vos abonnés, avec votre club, avec votre tranche d'âge ou de poids, par sexe, sur l'année en cours.

Chacun peut ainsi vous "liker"👍 pour vous féliciter ou vous faire un commentaire. Pour chaque sortie, vous pouvez mettre un titre évocateur (c'est ce que je fais sur le tableau que je vous joins lors de chaque sortie ACP), et un descriptif de votre sortie. Peu de membres le font ou sont très laconiques. Pour ma part, c'est une occasion de raconter des histoires, de faire comme on dit dans le monde du spectacle, un "story telling" de votre sortie. Vous pouvez ainsi alerter vos abonnés des travaux ou de l'état des routes, de la météo (surtout en montagne), de la découverte de nouvelles routes, des rencontres insolites, etc.

Comme sur Garmin connect, vous pouvez y joindre des photos (par contre, pas de vidéo) avec un plus : la possibilité de les commenter directement sur chacune. C'est d'un grand intérêt lors des sorties clubs, car cela permet de raconter le déroulement de la sortie avec éventuellement des anecdotes, l'information sur les crevaisons, les bons moments conviviaux par exemple, lors des pauses cafés.

Strava a connu ainsi le succès en réussissant à transformer chaque sortie en jeu. Pour les plus sportifs d'entre nous (les cyclo-sportifs du club), une portion de route devient un segment avec un meilleur temps  à faire chuter. 

C'est cette dimension sociale qui est très réussie. Une analyste commentait : "Strava a réussi à créer de nombreuses petites communautés qui sont souvent plus fortes, et plus efficientes que celles des gros réseaux sociaux". 

Bref, un bel outil que je recommande, à condition qu'on dispose au minimum d'un smartphone, et au mieux d'un PC ou d'une tablette. Avec le blog, What'sapp, la messagerie traditionnelle, Strava est donc un outil optionnel supplémentaire pour la communication au sein des membres de l'ACP.

A bientôt j'espère, pour la reprise des sorties....😎

 

 

Publié dans Parcours

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dansmonrayon.fr, l’appli pour rouler pendant le (re)confinement

Publié le par Frédéric Azaïs

Géovélo vient de lancer dansmonrayon.fr, une plate-forme qui permet de tracer un parcours vélo, dans un rayon d’1 km autour de son domicile, à réaliser en moins d’une heure. En cet époque de (re)confinement, c’est un outil utile, pour continuer à rouler en plein air.

https://dansmonrayon.fr/

Publié dans Parcours, Vie du club

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Focus sur quelques voies vertes de notre département, entre Salanque et Albères

Publié le par André Le Goff

A l'heure où le déconfinement se poursuit, et où l'ACP reprend ses activités, je vous invite à découvrir ou redécouvrir quelques belles voies vertes, dans des sections que j'ai pu pratiquer.

1 - L'EV8 : la méditerranée à vélo, de St-Laurent de la Salanque au Perthus : 

Lien Internet :  https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/376-search_tag/

13 kms ont été ouverts entre Le Barcarès et Canet-en-Roussillon en 2013. Ce premier tronçon continu, qui longe la RD81, est constitué à 70% de Voie Verte, avec deux belles passerelles.
Ce tronçon nord-sud est relié à deux Voies Vertes est-ouest : au départ à la Voie Verte de l'Agly (qui va jusqu'à Rivesaltes), et, à Sainte-Marie, à la Voie Verte qui va jusqu'à Perpignan.

1.1 - Un petit mot sur la délicieuse voie verte Est-Ouest de l'Agly :

Si vous la prenez par exemple à St-Laurent de la Salanque, cette belle voie assez fréquentée surtout aux beaux jours, longe l'Agly et permet une circulation apaisée où se croisent cyclistes, joggeurs, familles avec enfants, marcheurs nordiques, etc. Une bande d'un tiers est en sable stabilisé pour les joggeurs ou randonneurs pédestres. Dans un parcours cyclotouriste, cette voie permet de rejoindre Rivesaltes au niveau du passage à gué, et de poursuivre, soit vers Baixas (et sa voie verte), soit par exemple vers Montpins et le col du Pas de l'Echelle. Attention à la fin de cette voie verte, on doit passer sous l'autoroute, descendre de vélo (conseillé) et emprunter un petit tunnel en béton : cf. photo. A la sortie du tunnel, prendre à gauche, et puis à droite, en serpentant jusqu'à l'entrée de Rivesaltes, au niveau du passage à gué.

Passage sous l'A9 à la fin de la voie verte longeant l'Agly, aux portes de Rivesaltes

 

Passage à gué de Rivesaltes. A sa sortie, on longe la rive gauche de l'Agly, jusqu'au pont principal.

1.2 - La section Maureillas/Le Perthus via le col de Panissars : 

https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/382-search_tag/

C'est une section à la fois belle et sportive. Auparavant, la route après le  hameau de Riunoguès ne pouvait être empruntée que par les vttistes. Elle est dorénavant bétonnée, et rejoint le col de Panissars (355 m), avec son surprenant cimetière militaire et la borne frontière N°569, approximativement en dessous le fort de Bellegarde, longeant aussi un parcours de crête.

Attention avant le col, passage gravillonné/empierré sur 100 m. On rejoint ainsi Le Perthus et ses bouchons. Au départ de Maureillas, ne pas prendre à l'entrée du village l'itinéraire bis de la voie verte. Rejoindre le cœur du village avant le rond point du pont (discrets panneaux indicateurs verts).

On roule entouré de chênes lièges, au cœur d'une nature intacte, avec de beaux points de vue, en particulier vers les sommet. A noter un "coup de cul" à partir du hameau de Riunoguès. C'est une voie qui permet par exemple, à partir d'un départ du Boulou, soit de rejoindre le Pic Néoulous, soit de poursuivre vers la Jonquera, et rejoindre le col de Banyuls via Espolla (cf. note ci-après sur cette voie verte entre Espolla et Banyuls). L'ACP l'a emprunté l'année dernière dans l'autre sens. Je vous la recommande donc dans le sens Maureillas/Le Perthus. Il n'y a pas de point d'eau au sommet du col de Panissars. Contrairement aux cimetières civils, ce cimetière militaire n'en dispose pas.

Chaussée en béton, après le hameau de Riunoguès, au milieu des chênes lièges.
Panoramique du col de Panissars. On aperçoit le fort de Bellegarde en haut à gauche.

 

1.3 - La petite section de la voie verte entre St-Jean Pla de Corts et Le Boulou :

Cette portion de voie verte fait partie du vélo-route Pyrénée/Méditérranée ou Pirinexus, qui va du Boulou à Amélie les Bains. 

Cette belle Véloroute suit la vallée du Tech sur une ancienne voie ferrée ou sur des chemins tranquilles.
En montée douce à partir du Boulou, elle longe les bords du Tech, puis traverse les vergers de cerisiers avant Céret, et monte dans les bois jusqu'à Amélie-les-Bains sur une portion magnifique en Voie Verte.
Cet itinéraire, très bien jalonné et sécurisé, permet de visiter le Vallespir et ses beaux villages, et la ville de Céret au Musée d'Art Moderne renommé.
Entre Amélie-les-Bains et Arles-sur-Tech la Véloroute jalonnée (4 km) présente deux barrières impossibles à franchir, et 400 m de chemin en terre très étroit.  

La partie qui nous intéresse ici, se site entre le village de St-Jean Pla de Corts et Le Boulou. Probablement que certains d'entre vous l'ont déjà parcouru surtout entre Argelès et Le Boulou, ou entre Le Boulou et Amélie.

L'intérêt de cette magnifique portion de 3.4 km réside dans la jonction fréquente que l'on peut faire quant on vient du col de Llauro pour aller vers Le Boulou par exemple,  ou dans l'autre sens. On y accède vers la mairie, en prenant à gauche en venant de Vivès. A la sortie de St-Jean, on quitte la voie en enrobé, pour du sable stabilisé.

On débouche rapidement sur les lacs St-Jean :  https://www.stjeanpladecorts.fr/les_lacs.php

Franchement, cet endroit dépasse à mon avis, en qualité le lac de la Raho. Au sein d'un environnement exceptionnel, c'est un lieu familial, très bien emménagé : tables de pique-nique, jeux nautiques (aquajump) pour les enfants, parcours accrobranche ("Les aventuriers St-Jean") dont une tyrolienne, pédalos, petits bateaux à moteur, trampoline.

Et surtout le nouveau téléski nautique St-Jean (cf. photo), qui nous force instantanément à s'arrêter pour admirer les prodiges voltigeurs amateurs.

A la sortie des lacs on roule entre des rangées de très grands arbres magnifiques. On poursuite ensuite en passant sous l'autoroute A9, pour aller soit au Boulou, soit rejoindre Argelès, le tout au pied des Albères sous le regard du Pic Néoulous.

A l'approche des lacs St-Jean, entre St-Jean Pla de Corts et Le Boulou

 

Le téléski nautique : des filins encerclent le lac, et les personnes se font tirer sur toute leurs longueurs, avec pour effet optionniel de sauter sur les tremplins. Spectacle assuré !!

 

2 - La voie verte Espolla (Espagne)/Banyuls  :

Je vous évoque cette voie que vous connaissez probablement tout ou partie. Elle a été achevée assez récemment, car il y a quelques années, il fallait parcourir toute une partie en terre pour rejoindre la partie raide, qui était elle déjà goudronnée. Pour ma part, c'est dans le sens Espolla/Banyuls que ce col prend tout son intérêt. En effet, ce col se monte plus facilement dans ce sens que depuis Banyuls, où les 2.5 derniers kilomètres sont très raides (entre 10 et 14 %), ascension rendue parfois difficile par la circulation automobile, car beaucoup de touristes montent uniquement jusqu'au sommet.

Il convient de recommander avant de monter ce col en particulier l'été, de se rafraîchir à Espolla (cf. photo) dans un magnifique spot, qui dispose de bancs et surtout d'une fontaine moderne qui s'actionne par une pédale à pied. Eau municipale assez fraîche garantie.

Dans la partie raide, il faut aussi faire très attention en descente, compte tenu du trafic cycliste et automobile. Depuis peu, deux passages canadiens sur trois, ont été recouverts de plaques d'acier. Belles vues au sommet et panneau explicatif (Retirada). Petit refuge en cas d'intempéries.

Spot pause repos à Espolla, avec ses bancs et sa belle fontaine moderne.
A 50 m du spot, on entre directement dans le vif du sujet avec un beau petit raidard en sortie du village.
Une des parties raides du col versant espagnol
Montée ou descente du col de Banyuls côte français. Attention au trafic... !!!

 

Pour conclure, ces pages sont naturellement ouvertes, et pourront accueillir d'autres photos et d'itinéraires "vécus" par tous les adhérents de l'ACP.

Pour les photos, un petit conseil pour le cadrage à partir des smartphones : 

- Privilégier chaque fois le mode "paysage" (smartphone disposé horizontalement). Ca sera le cas en particulier pour les photos de groupe, de l'ACP.

- Pour la confection de panoramiques, et en dehors des automatismes de certaines marques comme les Sony (par balayage comme une vidéo), pas plus de 2 photos en mode paysage. Sinon, prendre plusieurs photos en mode portrait (smartphone disposé verticalement), que l'on compile ensuite par logiciel.

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Un site de parcours Route VTT VTC

Publié le par Azais Frederic

Un site de parcours Route VTT VTC

Claude Joram nous propose un site de parcours Route, VTT et VTC. Nous pouvons même l'alimenter avec nos propres parcours à condition de créer un compte. 

Voilà qui est toujours interessant quand nous partons en vacances.

http://www.mountnpass.com/

Bonne soirée,

Frédéric

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